Article complet sur Miranda Kerr dans "The Edit"
- miranda-k
- 26 sept. 2014
- 5 min de lecture
Mranda Kerr est au volant. Sur l’autoroute, les automobilistes qu’elle dépasse n’ont aucune idée qu’ils ont comme conductrice devant eux l’un des tops les plus riches au monde. Sans le smoothie vert calé entre nous deux et ces yeux bleu acier fixés sur la route que j’ai vus sur tant de couvertures de magazines, panneaux d’affichage et photos de paparazzi, j’aurais moi-même du mal à y croire. Miranda n’a pas l’habitude de rouler aussi vite. Heureusement pour moi, le top de 31 ans est une as du volant. Elle a commencé à conduire à l’âge de cinq ans, dans la ferme familiale à Gunnedah en Australie. « Je faisais juste le tour de la grange de mes grands-parents en mobylette Peewee 50, raconte-t-elle. C’est un tel bonheur [de conduire] – une vraie sensation de liberté. » Recherche-t-elle l’ivresse ? « Non, j’ai toujours été prudente. Je n’étais pas du genre enfant terrible. J’aime juste avoir les cheveux au vent. »
Enfant terrible ? Certainement pas. Elle a beau avoir commencé sa carrière à 14 ans et grandi devant les caméras du monde entier, elle n’a jamais fait la une des tabloïds. Mis à part sa récente confession au GQ anglais qu’elle faisait partie du Mile High Club et s’était déjà « envoyée en l’air » à bord d’un avion – en voyageant autant qu’elle, le contraire aurait été étonnant.
Vous l’entendrez le plus souvent parler de sa dernière découverte nutrition plutôt que de la soirée de la veille. Bien qu’elle soit en pleine cure de jus détox, Miranda n’a pas attendu que ce soit à la mode pour bien se nourrir – la nutrition a toujours été une passion. « En grandissant, j’ai tout appris de ma grand-mère. Elle avait un petit potager derrière la maison, et elle m’a appris à cuisiner – des recettes simples et saines. Découvrir les bénéfices d’une nourriture bio et la valeur nutritionnelle des aliments faisait partie de mon éducation, puis j’ai eu envie d’en savoir plus. Pour mon travail, il fallait que je sois au top de ma forme pour pouvoir donner le meilleur de moi-même ». Miranda a presque mis sa carrière de top entre parenthèses pour étudier la santé et la nutrition. Elle est aujourd’hui diplômée en la matière, ce qui l’a aidée à fonder sa ligne de produits de beauté, KORA Organics. Elle tient tant à sa marque qu’elle en oublie le reste : « Depuis ma première séance photo, à 14 ans, je ne me suis jamais considérée comme un mannequin, dit-elle. Quand on me demande ce que je fais, je réponds : “J’ai ma ligne de cosmétiques”. Être top model n’est pas ce qui me définit avant tout. »
Ce qui ne veut pas dire que Miranda n’aime pas prendre la pose. « J’aime pouvoir exprimer différents aspects de ma personnalité à travers des photos, dit-elle. C’est amusant. Autant en profiter tant que je peux. Ça ne durera pas éternellement ». Comme pour tout ce qu’elle entreprend, Miranda contrôle parfaitement sa performance devant l’objectif. Lors de notre séance photo aujourd’hui, elle rejoint le photographe Chris Colls derrière l’écran pour donner son avis. Fait-elle souvent ça ? « Lors d’un shooting, je m’investis de A à Z. En regardant les photos, après tant d’années d’expérience, je peux dire : « Si je bouge ma jambe un petit peu par là, ça change tout »
Miranda a deux facettes. Elle a un côté bohème et répète sans cesse « qu’aucune pensée n’est anodine. Il ne tient qu’à nous de changer notre façon de penser, et donc de changer notre réalité pour être plus heureux ». Elle aime se sentir proche de la nature, où qu’elle aille : « Même à New York, j’aime aller à Central Park et enlever mes chaussures pour sentir l’herbe sous mes pieds ».
Mais elle aime également tout contrôler, que ce soit devant l’objectif ou en tant que directrice générale de KORA. Elle recherche de nouveaux ingrédients qu’elle demande ensuite aux experts de son laboratoire bio d’utiliser, donne son e-mail aux femmes qui ont des problèmes de peau pour pouvoir discuter avec elles de l’effet de ses produits… Déléguer ? Ce n’est pas son truc. « J’aime prendre des décisions pour KORA, c’est stimulant », dit-elle en haussant les épaules, passant d’une file à l’autre en un clin d’œil. « Je suis déterminée. Le stress ne m’atteint pas ; je peux faire plusieurs choses à la fois et rester calme ». Elle poursuit : « Je suis quelqu’un de positif. Peu importe la situation, j’essaye toujours d’en tirer le meilleur. Que ce soit une épreuve triste, pénible ou décevante, je me dis que ce n’est pas arrivé au hasard ».
Son divorce avec Orlando Bloom l’an dernier, le père de son fils de trois ans, Flynn, a sans aucun doute été une épreuve difficile. Cela dit, le couple semble s’être séparé en d’excellents termes. Orlando a déclaré qu’ils ne cesseraient jamais d’être une « famille ». Et il y a plus de bons moments que de mauvais. « Avec mon fils, à la plage ou au parc, loin des paparazzi – c’est là que je suis le plus heureuse. Ma vie privée est ce qu’il y a de plus important, surtout en tant que mère ; quand j’ai un jour de repos et qu’il y a des photographes dans les parages, c’est difficile. Ça devient un véritable cirque et je ne veux pas de ça pour mon fils. Quand je vais travailler le matin, ils peuvent me prendre en photo ; ça ne me gêne pas. Mais quand je suis off… Imaginez travailler dans le bâtiment et devoir passer vos week-ends sur un chantier. Je gagne ma vie en posant, mais quand je fais une pause, on continue à me prendre en photo. Je relativise, mais c’est aussi agréable d’avoir des moments rien que pour moi ».
Lors d’un récent voyage en Australie où elle a loué une maison avec son fils, ses parents et ses grands-parents, Miranda a réussit à rester à l’écart des flashs. Comme les retours chez sa famille se font de plus en plus rares, elle était ravie que son fils puisse passer du temps avec ses arrière grands-parents, avec qui elle a grandi. Quand Miranda est née, sa mère avait 18 ans ; elle a passé une grande partie de l’enfance de sa fille à travailler. Aujourd’hui, les deux femmes s’entendent bien, même si le top se décrit plutôt comme une fille à papa. « Quand j’étais enfant, mon père m’a dit “Ne t’encombre pas trop avec les détails”. Tout cela – le bon, le mauvais, le positif, le négatif – façonne notre personnalité, et tout est bon à prendre. Ne luttez pas, tout fait partie du voyage. Et c’est ça la partie la plus amusante. »
L’ autoroute de L.A. défile sous nos yeux... Il est temps de se détendre et d’admirer le coucher de soleil.
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